Le monde du constructeur de Brooklyn Grado est semé de petits modèles qui n’arriveront pas jusqu’en Europe. La même chose ici ? Peut-être bien, car ce casque est une édition limitée, qui plus est très particulière même pour le constructeur et ses gueules rétro. Le but ici ? Plus ou moins officiellement une déclaration d’amour pour le White Album des Beatles et ses 50 années (ou plutôt 51 car nous parlons de fin 1968), les précommandes viennent par ailleurs avec la version remastered de cette oeuvre légendaire. Son nom ? Grado White, ou Grado White Headphones.
Et donc ? Un petit casque à l’allure étrange, utilisant une coque en érable comme sur certaines éditions type GH3 et GH4, surmontée d’un plateau caractéristiques des modèles GS et PS, mais avec un évent bien plus étroit. Mais surtout, une couleur blanche étant une première. Du plastique noir, le bois à peine verni, le métal usiné, mais à ma connaissance pas encore de peinture. De façon purement subjective, je ne suis vraiment pas fan du design du Grado white. Pas de soucis pour le reconnaître instantanément, mais la sensation d’un entre-deux, d’une copie un peu plastique vue de photo. Il faudra le voir en vrai pour se faire une idée définitive, ce qui risque de ne pas arriver…
Côté caractéristiques ? Presque rien de dévoilé. Nous sommes dans un modèle utilisant les coussinets dits de type G, c’est à dire circum (entourant l’oreille). La chambre en elle-même utilise un nouveau design, ce n’est donc pas une simple réutilisation d’un GS ou d’un GH.
En revanche, aucun autre détails, ni sur son driver ni sa réponse en fréquence ou sa sensibilité. De même, on en sait pas plus sur son positionnement par rapport aux autres gammes. Son prix est de 795$, ce qui place le Grado White entre un RS1e et un GS1000e, qui tous deux n’ont plus rien à prouver. Autant dire qu’il faudra être un peu plus que seulement beau… ce qu’il n’est déjà pas. Mais bon, les goûts et les couleurs… surtout les miens…
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