Enceinte Nomade

Sony SRS-XG300 : grosse basse baroudeuse

Sony SRS-XG300 sur une table en bois
écrit par audio du village

Les enceintes Bluetooth Sony, ce n’est pas que les petits modèles portables IP67 type SRS-XB43, ni les immenses SRS-XP pour adeptes de karaoké. La marque s’est également lancée d’en un entre-deux : la gamme SRS-XG. Après une première SRS-XG500 que je n’ai malheureusement pas pu tester, le constructeur nous présente la petite sœur, la SRS-XG300. Bien sûr, son format un peu hybride la réserve à une caste de niche. Mais elle ne manque pas d’intérêt sur le papier.

Sony SRS-XG300 : tu l’aimes mon gros tube ?

Ami du bon goût, passez outre ce titre racoleur pour vous concentrez sur l’essentiel, le format et l’orientation du produit. Le modèle est un tube légèrement incurvé d’environ 32 cm de long et 13,5 cm de diamètre, le tout pour un poids conséquent d’environ 3 kg. A ce titre, la Sony SRS-XG300 est très dense.

Niveau finition, elle se permet d’entourer l’essentiel de son châssis en polymère par un un tissu maillé de couleur grise, plutôt élégant, le tout avec certification IP67. On peut surtout noter la présence d’une poignée de transport en silicone, qui vient se rabattre au sein de la structure. Pour le reste, le modèle dispose de petits îlots pour placer deux zones de boutons (On/off, Bluetooth, et fonction Megabass d’un côté, lecture et volume de l’autre), et surtout d’une encoche avec trappe, qui permet de caler la connectique.

Sony SRS-XG300 sur une table, de biais

Parlons connectique justement, celle-ci reste assez pauvre. La Sony SRS-XG300 ne s’adresse pas aux amateurs de Karaoké, il n’y a donc pas d’entrée micro. Elle n’est pas non plus destinée à fonctionner en tant que barre de son ou autre produit un peu connecté, on ne retrouve donc ni Wifi/Ethernet, ni entrée numérique. C’est simple, cette connectique se limite à une entrée analogique en jack 3,5 mm, une prise USB-C pour la recharge, et une sortie USB-A pour recharger des appareils, comme un smartphone. Bien sûr, le mode principal reste la connexion Bluetooth.

Concernant les contrôles et l’ergonomie, outre les boutons, Sony rend l’enceinte compatible avec Music Center, et avec Fiestable. La première est un peu de Hub à tout faire pour les réglages sonores, l’alimentation, et l’accès aux applications de lecture. La seconde est davantage orientée bamboche, avec une gestion avancée des effets lumineux et des quelques effets sonores amusants, type flanger.

X-Balanced, radiateur passif, et connectivité haut de gamme

Même avec une enceinte « festive », Sony laisse habituellement un certain soin sur ses appareils. Ici, la Sony SRS-XG300 est un modèle stéréo, avec dispersion classique (pas de 360° malheureusement). L’architecture se base donc sur 2 transducteurs basses-médiums de type X-balanced, et 2 tweeters. Les haut-parleurs X-Balanced ont pour particularité de ne pas être ronds, mais rectangulaires voire triangulaires, afin d’optimiser l’espace. Pour aller taquiner un bon niveau de basses, on retrouve bien sûr deux radiateurs passifs, d’environ 9 ou 10 cm (à vue de pif). Niveau réglage sonore, il est possible d’activer un mode MegaBass, qui va venir taper encore plus fort en-dessous des 100Hz.

J’ai la chance de l’avoir eu entre les mains en avant-première (oui je suis quelqu’un d’important). De la grosse basse qui tache ? Oui et non. Sony, à l’instar d’une SRS-XB33, préfère opter pour un bon équilibre sonore, ce qui est perturbant mais très agréable. Pas de soucis sur le niveau de basses pour autant.

Pour la connectivité, l’appareil est là-aussi assez avancé, avec une compatibilité Multipoint et LDAC (codec). Via l’application, il est possible de partager le flux de lecture avec une multitude d’appareils SRS compatibles, et même d’appairer une deuxième SRS-XG300 en mode stéréo. L’enceinte sera disponible en juillet, pour un tarif de 300 euros.

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