Audio Du Village

Zero Audio TWZ-1000 : zéro absolu

Zero Audio est une de ces nombreuses marques d’intra dont on voit, un jour, la popularité exploser du fait d’un test concluant « aussi bon que des modèles valant 10 fois leur prix ». C’est un classique dans l’audiophilie, une chose qui revient souvent, il ne faut pas se formaliser pour si peu. En cause, les Carbo Tenore. Depuis la marque reste dans le sillon de l’intra mais s’apprête, dès Janvier 2019, à prendre le virage du True Wireless, du vrai, avec les Zero Audio TWZ-1000.

Zero Audio TWZ-1000 : Qualcomm en proue

Le modèle est, comme son nom ne l’indique pas, un modèle True Wireless tout ce qu’il y a de plus standard vu de l’extérieur, exceptée la petit led de forme ovale, mais pas assez pour marquer le coup. 

La marque aura sans doute un coup à jouer dans l’adoption de la très récente et très propriétaire puce Qualcomm QCC 3026. En plus d’intégrer le codec AptX (propriété de Qualcomm), celle-ci amène une fonction relativement nouvelle : le TrueWireless Stereo Plus. Derrière ce nom se cache une technologie, là aussi propriétaire et faite en marge du standard Bluetooth. Celle-ci permet de synchroniser les 2 oreillettes à la fois, et non plus de se baser sur un écouteur maître, décodant et relayant en analogique à la deuxième oreillette. Sur le papier cela évite quelques problèmes de désynchronisations de transmission. Pour ce qui est l’autonomie, cela reste encore à voir.

Système TrueWireless Stereo Plus de Qualcomm. Un belle promesse, mais propriétaire, le Bluetooth en étant incapable en standard

Par contre, il faudra que la technologie soit prise en compte côté smartphone, avec une puce Qualcomm donc. Pour le moment, et sauf erreur, seule la gamme QCC5100 l’intègre. En l’occurrence, je ne sais pas s’il existe déjà un smartphone l’intégrant. Dans le pire des cas, ce n’est qu’une question de mois. Pour les utilisateurs Apple, tant pis. Il faudra attendre et espérer une technologie similaire avec les Aipods 2. La magie d’avoir 2 constructeur voulant se gaver chacun de leur côté.

En revanche, inutile encore une fois de parler des bienfaits du Bluetooth 5, cela n’a rien à voir avec. L’idée est un peu la même que sur la fonction Dual Audio présente par exemple sur le Samsung Galaxy s8, un bricolage maison, peut-être fait à base d’une double puce, peut-être autre chose. Si vous me lisez un peu, vous savez que je m’énerve contre ces idées reçues, mais surtout relayées.

Tout ce qu’il faut, sur le papier

Ce premier point plus marquant que les autres étant dit, passons aux autres, encore que certains directement liés à l’architecture très englobante de Qualcomm. 

Premièrement le driver : un modèle dynamique classique (diamètre non précisé) dont la membrane se pare d’une petite couche de graphène, probablement par pulvérisation. Ce matériau encore nouveau mais très prometteur, très difficile à fabriquer autrement qu’à petit échelle, est parfois utilisé pour rigidifier une membrane classique (le cas ici). Le 
 Zero Audio TWZ-1000 n’est pas le premier à tenter cette technique, encore balbutiante et pas vraiment carrée (pulvérisation et non pose d’une véritable couche unie). 

Deuxième petit point, la certification IPX 5 contre tout type de projection d’eau ou de poussière. La boite de recharge est quant à elle certifiée IPX 3, à savoir contre la pluie. 

Enfin, dernier point remarquable : l’autonomie annoncée à 7 heures en pleine charge et 28 heures en comptant les recharges avec la boite. Ce chiffre est particulièrement impressionnant pour un True Wireless.

Néanmoins, il s’explique à la fois par la puce de Qualcomm, nouvelle et sans doute plus optimisée encore pour l’audio, ainsi que par la taille relativement imposante (mais pas démesurée) des écouteurs, ce qui laisse penser à une batterie plus grande que la moyenne. A moins que les chiffres ne soient fantaisistes ou gonflés, ce qui est toujours envisageable. 

Zero Audio TWZ-1000 : le vrac

Terminons ce tour d’horizon avec les banalités, à savoir les points que l’on peut simplement énumérer. 

Le modèle est annoncé au Japon pour fin Janvier, le prix devrait se situer autour de 17 000Yens, soit dans les 130 euros. Pas de détails pour l’Europe.

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