Aller, premier test d’un modèle True Wireless sur le site : le Sennheiser Momentum True Wireless. Heureux (ou pas) propriétaire d’airpods, de Xiaomi mi Airdots, et anciennement de Sony WF1000X et de Divacore Antipods, je vois avant tout le true wireless comme pratique, certainement pas audiophile. Et pour cause, aucun ou presque n’est vraiment bon de ce côté. Le True Wireless est une boite de pandore, une mode en pleine explosion composée à 90% de modèles clones et rebadgés, de concepts vous promettant des révolutions tombants systématiquement à plat. Du Bluetooth 5 utilisé à tord et à travers, de bons petits raccourcis marketing pour se démarquer.
Le pire reste peut être la comparaison systématique avec l’airpods, pourtant un des seuls modèles écouteur bouton, qui plus est très loin d’être le premier True wireless, même à l’échelle des grandes marques. Il n’est pas même le premier à avoir proposé un modèle au point. Non l’ère de l’innovation à la Jobs est pour ainsi dire terminé, mais le poids de l’entreprise dans les consciences n’a jamais été aussi forte. Mais ce n’est pas complètement le sujet aujourd’hui, nous attendrons un test des Honor Flypods / Huawei Freebuds 2 pour ça. Les écouteurs boutons ne sont copiés presque qu’à travers des copies Chinoises de marques inconnues. Les grands noms de s’y risquent pas vraiment. Reste que la comparaison, valable ou non, est obligatoire. L’Airpods est probablement le casque/écouteurs le plus vendu de tous les temps, cela en même pas deux ans. Dire qu’il ne représente pas un mètre étalon est une bêtise.
Mais tout le monde ne pense pas de cette façon ! Le Sennheiser Momentum True Wireless est, comme son nom l’indique, dans la gamme Momentum. Cette dernière fait figure de concept qualitatif dans l’univers nomade, mais toujours destiné au grand public. Des très bons modèles mais à des prix encore abordables. Il existe ainsi des supra, d’excellents circum, des intras et même un Bluetooth ANC ( HD1, implicitement Momentum). Ces True Wireless sont donc ouvertement haut de gamme dans leurs prétentions. En atteste un prix de vente à 299 euros, ce qui est rarement atteint à part pour des marques comme Master & Dynamics et ses MW07.
Niveau caractéristiques, nous ne sommes toujours pas dans un modèle qui révolutionnera le True Wireless en proposant un 4 voies à 12 transducteurs, mais un classique driver dynamique de 7mm. Ce diamètre peut sembler peu, mais est largement suffisant si bien utilisé. Beaucoup de marques ont tendance à prendre du bas de gamme 9 ou 10mm, ce qui va effectivement donner des basses, mais molles et traînantes. Nous verrons les autres points dans le feu de l’action.
Petite précision, comme je dois souvent le faire pour un test que je qualifie d'[express]. Cela signifie dans le cas présent que j’ai testé une version américaine des écouteurs, ce qui à priori n’a aucune différence, et uniquement dans son package boite/écouteurs.
Construction
Premier constat, la marque est étonnamment sage et classique dans son approche du design. Habituellement, la gamme Momentum, sans être extravagante, est un peu à part. Les intra ou les casques se distinguent d’un coup d’œil. Ici, les True Wireless s’appuient sur un aspect extérieur très sobre, très fonctionnel, une habitude pour pratiquement tous les modèles du genre. Je préfère de ce côté l’étrange mais attirante vision de Master & Dynamics. Si ce n’était la petite plaque couleur métal avec le logo Sennheiser, il serait bien difficile de deviner la marque des intra.
En revanche, j’aime beaucoup la boite de recharge. Du plastique, mais assez compact et surtout recouvert d’un tissu très convaincant. Une petite touche toute bête qui fait la différence. A voir sur la durée, car ce matériau, dans un coloris clair, risque d’être salissant.
Les intra en eux-même, sans changer la donne, font partie de la tranche haute côté construction. Plastique dense et sans aucun jeu, pas d’impression de creux au moindre tapottement. La marque connait son affaire et rend une copie propre. Difficile de lui en demander plus car, même si un matériaux plus noble (métal ou céramique) est parfois utilisé avec succès, un True Wireless répond à des problématiques de poids (métal) et de solidité (chutes plus facile avec un tel intra) difficilement évitables.
Les écouteurs sont certifiés IPX4, à savoir contre les projections d’eau dans toutes les directions. En pratique, cela veut dire une protection parfaite contre la pluie ou les éclaboussures, mais pas une immersion ni même un usage via un jet sous pression. Il est donc déconseillé de les rincer sous un robinet, il survivra sans doute mais n’est pas certifié pour.
Bref, les intra, tout comme la boite de recharge, ne souffrent d’aucun défaut pour la construction. Tant mieux, car à 299 euros on pourrait le prendre comme un sérieux coup de hache dans la promesse de départ.
Accessoires
Je n’ai eu accès qu’aux intra avec la boite en elle-même, c’est pourquoi je suis allé sur le site pour en voir les détails. Assez logiquement, on ne retrouve pratiquement rien de plus. Je liste :
- Intra
- Boite de recharge. Défaut majeur de celle-ci, sa taille plutôt conséquente. Il est largement possible de la mettre dans la poche, mais nous sommes assez loin des modèles compacts comme les Jabra 65t ou les Airpods
- Câble USB-C
- Manuel d’utilisation, pas forcément inutile vue l’ergonomie des écouteurs (dans la suite)
- Jeu de 4 embouts silicones. Je n’ai pris que la taille qui me convenait.
Difficile de demander plus à ce type d’écouteur. Certains modèles mettent en avant un embout en caoutchouc se calant dans la conque pour une meilleur tenue.
Confort
Je ne suis pas tellement intra, en grande partie pour le confort. Non pas qu’ils soient forcément inconfortables, mais la sensation est bien différente d’un casque ou d’un écouteur bouton. Cette raison est d’ailleurs absolument la seule ou presque faisant que je garde toujours des Airpods. Ça et le fait que je trouve l’usage d’intra dans le sport (running) relativement inconscient en ville.
Mais passons mes considérations de vieillard. Le Sennheiser Momentum True Wireless est un intra… plutôt bon. Pas vraiment plus car il assure le boulot sans jamais peser ou sortir de l’oreille à force de mouvements de la tête, à moins de forcer vraiment. Mais il reste difficile de l’oublier malgré son poids réduit. Il offre un bon compromis entre la tenue légère façon Airpods et les modèles avec extension pour la conque, vraiment plus sportifs (en tous cas annoncés ainsi).
Les 4 tailles d’embouts permettent de trouver un bon équilibre chez tout le monde. Sennheiser n’a pas trouvé la recette magique qui rivaliserait avec un intra sur-mesure (encore que ceux-ci ont d’autres défauts) mais rend un bonne copie pour un intra. On pointera que le modèle dépasse relativement des oreilles, une constance pour ce type de design, là où un WF1000X de Sony va partir sur une forme allongée.
Ergonomie/Connectivité
Allez, parce qu’il faut la faire : CES INTRAS SONT EN BLUETOOTH 5. Trop bien !
Plus sérieusement… on retrouve, en plus de cette techno aux avantages pour le moment négligeables, une approche en classe 1 (puissance d’émission/réception maximum en Bluetooth). Cela devient de plus en plus une norme et n’est pas plus énergivore en soit car ne représente qu’une puissance max possible, pas une consommation moyenne plus élevée.
Puisqu’on me l’a demandé déjà par mail, je le mets ici : Il n’y a aucun problème pour connecter une version Bluetooth 5 à une version antérieure. En soit, une Puce bluetooth fonctionne de la même façon en 4.0, ou 5. La disposition des couches et la manière de fonctionner sont les mêmes. On retrouve quelques ajouts et prédispositions propres à la norme 5, mais cela n’en fait pas une puce incroyablement différente. En fait, cela peut même être, entre une 4.2 et une 5, la même puce, mais l’une ayant débloqué des fonctions lui permettant de rentrer dans les clous. On parle d’ailleurs plus de puces « Bluetooth 5 Compliant » (conformes). Cela est d’autant plus vrai qu’il n’y a pas de différences pour l’audio, mais c’est une autre histoire. Il vaut mieux une puce Qualcomm 4.2 qu’une puce bas de gamme 5.
L’ergonomie est un peu difficile à expliquer à l’écrit et se base entièrement sur le panneau tactile des écouteurs. Pour le coup, je préfère encore faire tout ce qui est réglages via ma montre connectée, mais il est possible de faire à peut près tout, par exemple :
- Lecture/pause/passage de piste : tout se fait via l’écouteur gauche, en tapant une, deux ou trois fois à la manière d’un bouton de commande classique
- Réglage du volume : en laissant le doigt sur l’écouteur droit (+) ou gauche (-)
- Appel à un asssistant vocal type Google Assistant ou Siri : une tape sur l’écouteur droit
- Activation/désactivation de la fonction Transparent Hearing (retour sonore de l’extérieur via le micro) : 2 tapes sur l’écouteur droit
Enfin, l’écouteur droit permet aussi de gérer la fonction appel/main libre.
Il est également possible de configurer via l’appli quelques actions à déclencher. Par exemple, la coupure de la musique en retirant un écouteur.
En pratique il faut un peu de temps pour s’habituer aux réglages, qu’on aurait voulu un peu plus réactifs. C’est un peu le genre de contrôles marchant parfaitement en étant calme et immobile, le doigt sur. Par contre, en pleine course, ou en tâtonnant un peu, nous sommes assez loin de la perfection.
Codecs
La marque est en revanche extrêmement discrète sur les codecs. En cherchant un peu, et avant tout sur des sites marchands , on retrouve alors la prise en charge :
- AAC : bonne nouvelle pour les utilisateurs iOS qui n’auront pas mieux
- AptX : Le codec un peu plus qualitatif et propriétaire Qualcomm. Pas forcément celui qui fera la différence entre un bon et un mauvais écouteur, mais une meilleur latence
- AptX Low Latency : format intéressant, pas tant par sa qualité sonore que par sa latence inaudible en théorie
J’évacue directement ce dernier point : Oui, dans de bonnes conditions et en utilisant un smartphones Android compatible (ou un émetteur AptX Low Latency), ce dernier codec permet une absence quasi totale de latence. La plupart du temps, la désynchronisation vidéo/musique est inexistante. Le cas le plus intéressant reste pour moi le jeu vidéo, sur pc par exemple. Car sur smartphones, bon nombre d’applis comme youtube ou netflix ont depuis longtemps un système de compensation de latence via les métadonnées du casque. Je me ce dernier point pour avoir déjà vu des tests ne prenant pas ce point en compte, en rajoutant « grâce au Bluetooth 5 il n’y a plus de latence » abruti.
Certains modèles fonctionnent encore assez mal avec (j’avais souvenir du WH-1000Xm2 de Sony), et certaines applis comme Twitch paraissent même aggraver le problème de la latence. Bref, dans de bonnes conditions la promesse est tenue. En conditions moyenne cela dépend, on sent que les perturbations la font légèrement monter. Dans le pire des cas, c’est avant tout le codec qui décroche et l’écouteur repasse sur le très moyen mais modulaire SBC.
Isolation
Comme un intra avec embout silicone simple. Il y a mieux car le Sennheiser Momentum True Wireless ne rentre pas très profondément, mais cette isolation reste, fort logiquement, bien au-dessus de ce que propose un casque nomade, avec une atténuation suffisante pour se couper de son environnement. Bien sûr, pas de miracle sur les sons très bas comme les bruits de moteurs. Attention aussi avec une utilisation sportive. La grande différence entre un Airpods, qui isolera un peu à partir des aigus, mais sans que cela change la donne, et un intra qui coupera très fortement dès les médiums.
Fonction annexes
Le reste des petites fonctions vient de l’appli Sennheiser Smart Control, simple et assez complète. Un bon petit exemple d’appli pas indispensable mais apportant un plus à long terme… lorsqu’elle fonctionne. J’ai pu expérimenter quelques plantages sans aucune raison, ainsi qu’une reconnaissance un peu longue des écouteurs. Manifestement quelques bugs de stabilité. Vu les notes de l’application, je ne pense pas être le seul dans ce cas.
Comme l’essentiel des applications liées aux casques bluetooth, celle-ci fonctionne via le mode Low Energy, plus adapté à ce type d’usage.
Celle-ci permet, pour les fonctions mises en avant :
- Afficher le niveau de batterie de chaque écouteur
- L’utilisation d’un égaliseur extrêmement basique.
- Activer/désactiver l’arrêt de la musique en enlevant un écouteur
- Prise d’appel automatique en retirant l’écouteur droit de la boite
- Configuration de la fonction Transparent Hearing
Autonomie
Assez simple avec les True Wireless, sachant qu’il n’existe qu’un seul mode, le Bluetooth sans ANC. Sennheiser annonce 4 heures, ce qui est plutôt dans la moyenne.
J’ai testé le modèle avec une alternance AptX, AAC et SBC, pour un résultat autour des 3hr45, ce qui est plutôt bien respecté. Un mode Full AptX consomme un peu plus mais reste dans ces eaux là, je ne suis pas tombé en dessous des 3hr20 en poussant le volume. La boite est censée apporter 2 recharges supplémentaires, ce qui semble effectivement le cas en pratique, permettant une autonomie totale autour des 10-11heures. Pas un résultat fantastique donc, mais correct en pratique.
Son
Allez, dernière ligne droite et principal attente autour des Sennheiser Momentum True Wireless : la sonorité. En petite marque ayant quelques modèles comme les Orpheus HE1 et HE90, Sennheiser débarque sur un secteur qui n’est encore là que pour les marques grand public, jeunes ou ayant rarement brillées à ce niveau. Il y a bien des Sony, B&O, Bose, Altec Lansing, puis viennent des Samsung, Jabra, des Apple, Master & Dynamics qui est un peu à part .
Puis une déferlante de marques plus ou moins clonesques, tentant souvent d’arriver à bluffer l’auditeur en poussant à 11 la manette des basses. Dans le meilleurs des cas nous avons des médiums corrects, sur un spectre assez large, s’effondrant en arrivant trop bas ou trop haut.
Apple a d’ailleurs fait ce pari en proposant un bon écouteur bouton, n’essayant pas d’aller plus loin que son driver ne le permette, pour un résultat très flatteur pour l’oreille mais manquant d’extension dans les graves (les limites des écouteurs boutons) et dans les aigus. Un son passe-partout, mais agréable, pas de quoi tomber à la renverse mais masquant très bien ses défauts. Je préfère ça aux tentatives précédemment citées de nous noyer dans les basses.
Manque de chance pour ses concurrents, Sennheiser réussit là ou presque tous les autres échouent : donner un son relativement équilibré, avec une bonne extension dans les basses, sans pour autant le faire de manière incontrôlée. Le Sony WF-1000X est sans doute ce qui s’en rapproche le plus dans l’idée, même si plus brouillon.
Ces dernières sont mises en avant, de façon assez audible mais sans non plus de déséquilibre général. La sonorité est ainsi assez chaude, pas incroyablement percutante mais puissante, sans jamais donner l’impression d’en faire trop.
La signature est un petit V pas trop prononcé. Des basses en avant, et un pic dans les aigus autour des 6-8Khz à vue de pif. Les médiums ne sont pas trop en retrait, exceptés les haut-médiums, laissant une habituelle trace douceur, ou de voile (selon la tolérance de chacun). C’est bien le seul reproche que je ferai sur ce modèle, qui n’est ainsi pas le meilleur du monde pour les voix féminines. De même, sans être une plaie avec enregistrements, il ne pardonne pas aussi bien que la majorité des modèles, le pics dans les aigus étant facilement sibilant surtout à haut volume.
Mais les aigus, tout comme le reste du spectre, sont de bien meilleure qualité que ce qu’on retrouve chez l’essentiel de la concurrence. Le modèle est assez passe-partout côté son, ne trébuche quasiment pas, et se permet d’être à l’aise dans des styles où les Airpods, les Sony ou les Jabra sont juste corrects, comme le Classique ou le Jazz.
Bonne sensation d’espace sonore, de détails et de séparation des instruments. Le Sennheiser Momentum True Wireless est le premier à réussir aussi bien à étager chaque piste, à ordonner les petites nuances arrivant à droite à gauche. Puisqu’il faut encore comparer, l’Airpods en est très loin, particulièrement du fait de son manque d’extension. On voit là ce qui sépare un bon écouteur bouton d’un bon intra., entre un son agréable et un son vraiment bon.
Inutile en revanche de leur demander la lune. Si Sennheiser a visiblement bossé à la fois le driver et l’électronique (Dac et ampli), il ne peut en aucun cas rivaliser avec des très bons modèles filaires de cette gamme de prix. A ce niveau, nous avons déjà des bons transducteurs à armatures symétriques, parfois multi-voix, bien plus détaillés et pêchus, et souvent plus propres sur les aigus. Difficile de savoir si cela vient des limites du driver dynamique en lui-même, ou de l’électronique tout en compromis d’un modèle Bluetooth/True Wireless.
Pour qui ?
Petit paradoxe. Car pour moi, le Sennheiser MTW est ce qui se rapproche le plus d’un vrai bon intra, de ce qui fait la différence entre des modèles de grandes surfaces et des marques vraiment spécialisées. Le problème est qu’une marque à la fois compétente sur le son et suffisamment forte pour développer une bonne électronique… est assez rare. Et ce sera là la limite probable du True Wireless.
D’un part parce qu’une grosse partie du public n’en a rien à faire de la qualité sonore. Ou plutôt si, en a quelque chose à faire, mais se satisfait parfaitement de modèles existants, Airpods en tête. Est-ce normal de considérer comme bons des modèles dérivés d’un écouteur filaire à 30 euros que tout le monde décriait ? L’Airpods est très loin d’être le pire, donc non si on tient compte du marché. Mais d’un point de vue purement audio, c’est un nain, un modèle qu’un simple 1More Quad ferait passer pour un écouteur pneumatique.
Ce constat fait, pourquoi une marque prendrait des risques sur une sonorité qui de toute façons demandera une électronique un peu plus volumineuse, peut être plus coûteuse, de codecs à payer et intégrer, le tout pour une autonomie plus faible qui sera la première cause de critique dans un site high tech lambda ? Bien sûr que le Sennheiser ou de Master & Dynamics consomment plus.
Sennheiser s’adresse à une niche qui n’existe peut être même pas, celle qui recherche le meilleur compromis entre la praticité du True Wireless et la qualité sonore d’un vrai intra. Le Sennheiser n’est pas le plus pratique dans l’un et le meilleur dans l’autre, mais reste le seul, avec le Master & Dynamics (mais il faudra que je le confirme via une écoute plus longue), à proposer et réussir ce pari. Pour ça, il choisi de faire l’impasse sur certaines choses : une autonomie bonne mais pas incroyable, une certification IP très acceptable mais pouvant faire mieux, une construction sérieuse mais pas au-dessus des meilleurs. Plein de petites choses qui, pourtant, n’effacent pas le fait qu’il réussi là où pratiquement tous les autres échouent : le son. On juge toujours le son d’un TW par rapport aux TW, le Sennheiser montre que le niveau d’exigence devrait aller au-delà.
En revanche, si vous voulez des résultats pas si éloigné pour bien moins cher, des modèles comme le WF1000X de Sony ou le 65T de Jabra feront très bien le café. Les airpods, bien sur, mais uniquement si comme moi les écouteurs boutons sont une obligation.
Conclusion
A l’instar de B&O ou Master & Dynamics, les Sennheiser Momentum True Wireless vont chercher là où ne l’attends pas dans le TW classique : sur la qualité sonore. Éloge à la praticité et pour le moment bras d’honneur à la qualité sonore, le secteur progresse mais en laissant ce point comme secondaire. Pas pour Sennheiser et son dernier né. Adapté à tous les styles, sans doute pas toutes les oreilles, c’est un modèle que je recommande à celui qui a espéré que la promesse de Sennheiser soit respectée : Un modèle au-dessus des autres True Wireless en qualité sonore. Des compromis et un prix élevé, mais le résultat est là.